Rachel Carson : « Non à la destruction de la nature »

En 1962, Rachel Carson publie Printemps silencieux pour dénoncer l’usage intensif des pesticides et ses conséquences sur l’environnement et la santé. Le livre de cette biologiste américaine est un électrochoc. Soixante ans plus tard, le nom de Rachel Carson est en France peu connu du grand public. Elle est, pourtant, la première lanceuse d’alerte écolo de l’histoire, une source d’inspiration immense pour les défenseurs de la planète.

Sorcière ! Espionne communiste à la solde de Moscou ! Menteuse et dangereuse ! Quel crime a donc commis celle à qui s’adresse ce flot d’injures ? Rachel Carson en entend de toutes les couleurs depuis qu’elle a osé dénoncer l’empoisonnement de la planète par l’industrie chimique, les pesticides et tout ce qui se déverse dans la nature. Mais cette biologiste américaine, spécialisée dans la vie des océans, n’est pas du genre à se laisser impressionner ni détourner de sa route. Cette petite femme discrète, issue d’un milieu modeste et que les malheurs de la vie n’auront pas épargnée, va réussir à contourner tous les obstacles pour faire entendre son cri de scientifique citoyenne. Sa dénonciation de l’effroyable mécanique en œuvre et des intérêts qui portent atteinte à l’environnement reste d’une actualité brûlante. Redonner vie à son autrice est un signal adressé aux jeunes générations.

Livre sélectionné par « Graines d’éco lectures 2021-2022« , prix littéraire auquel participent 18 collèges de la Métropole de Lyon.

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