Il y a 80 ans, dans le camp d’extermination de Treblinka, mourrait Janusz Korczak, l’inventeur des Droits de l’enfant. Avec lui, les enfants juifs de l’orphelinat qu’il avait fondé à Varsovie.
« Une République des enfants » qu’il avait imaginée, lui qui, né dans une famille bourgeoise, s’était senti comme « un chien de salon », un objet mignon qu’on ne respecte pas vraiment.
Des décennies plus tard, le travail de ce médecin-écrivain polonais est à l’origine de la Convention internationale des Droits de l’enfant adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 20 novembre 1989.
Une date qui est devenue chaque année la journée des droits de l’enfant.
En France, tous les signaux sont passés au rouge en matière de protection de l’enfance qu’il s’agisse des urgences pédiatriques, du manque sidérant de pédiatres, de santé mentale, d’éducation, de justice, de pauvreté, de logement ou de prise en compte des droits des mineurs étrangers.
Le respect des enfants est un sujet viscéral pour moi qui fonde mon désir d’écriture.
Il y a quelques années, je me suis plongée dans l’histoire de Janusz Korczak pour écrire son histoire dans un livre « Janusz Korczak : « Non au mépris de l’enfance » (Actes Sud Junior).
Chaque 20 novembre et chaque jour de ma vie, je me souviens que des hommes et des femmes, soucieux de leurs responsabilités à l’égard des générations à venir.